LE FEUILLETON DE LA CONSTRUCTION DE LA MAIRIE-ÉCOLE
1853 : SAISON 1
Épisode 1 : la municipalité imagine d’abord d’acheter un terrain appartenant à M. Chasles, de Chartres (le terrain où se trouve l’actuelle mairie). Mais l’affaire est compliquée, le terrain étant détenu en indivision par trois propriétaires, dont un mineur.
Épisode 2 : en mai, le conseil décide de reconstruire l’école sur le terrain où elle se trouve. On imagine d’abord de construire l’école sur l’ancien jardin, en bordure de la rue de l’église, avec entrée sur cette rue. Mais les habitants s’y opposent : la rue de l’église est un véritable cloaque en hiver, à cause des débordements de la mare toute proche. On reconstruira donc sur l’emplacement de l’ancienne école.
Épisode 3 : le préfet nomme un architecte, M. Moutoné, qui présente un premier projet jugé inadapté, pour 8257 F.
Épisode 1 : la municipalité imagine d’abord d’acheter un terrain appartenant à M. Chasles, de Chartres (le terrain où se trouve l’actuelle mairie). Mais l’affaire est compliquée, le terrain étant détenu en indivision par trois propriétaires, dont un mineur.
Épisode 2 : en mai, le conseil décide de reconstruire l’école sur le terrain où elle se trouve. On imagine d’abord de construire l’école sur l’ancien jardin, en bordure de la rue de l’église, avec entrée sur cette rue. Mais les habitants s’y opposent : la rue de l’église est un véritable cloaque en hiver, à cause des débordements de la mare toute proche. On reconstruira donc sur l’emplacement de l’ancienne école.
Épisode 3 : le préfet nomme un architecte, M. Moutoné, qui présente un premier projet jugé inadapté, pour 8257 F.
Source : archives communales d'Yermenonville
On y lit : "Tout en reconnaissant la bonne exécution du plan et la parfaite élégance des travaux qui en résulteraient, ce projet par son ensemble et ses dispositions quelque peu luxueuses, recevrait mieux son exécution dans une ville qu'à la campagne, où l'on doit s'appliquer à trouver des habitations simples et commodes. Que des omissions importantes s'y rencontrant, telle par exemple : une communication avec le jardin, un four, une cave et un bûcher, toutes choses indispensables aux besoins journaliers. Que l'exigüité des appartements affectés au logement de l'instituteur ne permet pas de s'y loger convenablement. En conséquence de cet exposé et des adjonctions à faire, le Conseil municipal, l'avis du Maire entendu, demande à M. l'Architecte du département s'il y aurait possibilité de modifier le projet."
