Les dalles funéraires (ou pierres tombales)
A l’entrée du choeur, formant deux marches, se trouvent plusieurs dalles funéraires. Il est certain qu’elles ont été déplacées, une telle disposition étant assez inhabituelle. 

Celle qui semble la plus ancienne (peut-être reprise de l’édifice antérieur) a été scindée en deux parties qui se trouvent aux deux extrémités gauche et droite. On y voit la représentation d’un religieux (tonsuré) sur un décor sculpté. 













Les deux autres dalles évoquent plusieurs personnes de la famille d’Ecrosnes. Les inscriptions, très effacées, sont difficiles à déchiffrer. Plusieurs membres de la famille d’Ecrosnes ont été successivement seigneurs de Boigneville (où il n’y avait qu’une chapelle), puis également d’Yermenonville. Ils étaient considérés comme « fondateurs et patrons » de l’église d’Yermenonville. Eux-mêmes, et leurs prédécesseurs de la famille Champelin, avaient en effet financé la construction des églises successives.













Les noms qui apparaissent sont les suivants : 
. sur la première dalle 
- Jehan d’Ecrosnes, chevalier et seigneur de Boigneville, décédé en 1477 (date inexacte)
- Pierre d’Ecrosnes, seigneur de Boigneville, et sa femme Catherine des Mazis, décédés en 1508 (date inexacte), 
- Antoine d’Ecrosnes, écuyer et seigneur de Boigneville, décédé en 1514, et sa femme Bertranne de Fesnières, décédée en 1508 (dates inexactes)
. sur la deuxième dalle 
- Antoine d’Ecrosnes seigneur de Boigneville, décédé en 1573 et sa femme, Christine de Sans-Avoir 
- Peut-être Jacques d’Ecrosnes, décédé en 1613.
Les autres inscriptions sont difficiles à déchiffrer.

Ces inscriptions n’ont certainement pas été gravées à l’occasion de l’inhumation de ces personnes dans l’église, mais plutôt ultérieurement, par exemple lors d’un regroupement des restes pour faire de la place dans le choeur à d’autres sépultures. Elles correspondent cependant à ce que l’on connaît par ailleurs de la généalogie de la famille d’Ecrosnes et des seigneurs de Boigneville, même si les dates sont inexactes : on en avait un souvenir peu précis au moment où les dalles ont été réalisées.

Pour en savoir plus, voyez le chapitre consacré au Mystère des pierres tombales.